Romain, chargé de projet performance d’exploitation
Romain est passionné de bus. Il nous présente les enjeux et l’expertise du département Transition énergétique et performance d’exploitation
Qui es-tu Romain ?
J'ai 37 ans. Après avoir obtenu un Bac S, j'ai souhaité d'abord travailler rapidement. J’avais déjà et depuis toujours un attrait pour les autobus et autocars. J'ai voulu passer mon permis de conduire Bus, mais il fallait que j'attende d'avoir 21 ans. Alors en attendant, j'ai passé un BTS transports et effectué des stages entreprises à la RATP et chez un transporteur, Marne et Morin. Puis j'ai intégré l'école nationale supérieure de transport de voyageurs de l'AFTRAL qui proposait un BAC +3. J'ai enfin passé mon permis bus à cette époque-là ! J'ai alors été embauché chez SQYBUS, où j'ai beaucoup évolué, j'ai largement contribué à la création du service "études et méthodes". Je suis ensuite devenu responsable du service jusqu'en décembre 2018.
Comment es-tu arrivé chez Île-de-France Mobilités et à quel poste?
Je connaissais Île-de-France Mobilités, j'ai répondu à une annonce sur un poste de chargé de projet et je suis arrivé en décembre 2018.
Quelles sont tes missions chez Île-de-France Mobilités?
J'apporte une expertise sur la construction des lignes de bus, sur les offres des transporteurs, pour trouver ce qui ne convient pas et aider les autres services à trouver des bonnes solutions pour la performance des lignes et le service rendu aux voyageurs. A Transition énergétique et performance d’exploitation (TEPE), nous avons opté pour une répartition territoriale en lien avec les mises en concurrence. Pour une meilleure cohérence entre les transporteurs et les territoires, je m'occupe des départements 92, 94, 91, et la moitié sud du 77 et les 3/4 des du 78.
Je travaille aussi en soutien sur les délégations de service publiques (DSP) pour expertiser les offres des candidats. Mais également sur les "Corona pistes", sur les gares routières scolaires où les aménagements de voiries sont plus conséquents. Je fais l'apprentissage des marchés publics pour des études relatives aux aménagements de voirie.
2 années chez Île-de-France Mobilités, quel bilan en tires-tu?
Ce département est tout neuf, le travail est passionnant et très intéressant, le panel est très étendu et très large. Il y a tout un éventail de travail sur les lignes de bus. Ce travail fait concrétiser toute l'expérience que j'ai acquise dans le passé. Je la mets au service de l'autorité organisatrice et in fine, je la mets au service des usagers des transports en commun, et c'est ça que j'aime. On finance aujourd'hui 70% des aménagements de voiries. L'idée de travailler sur l'amélioration de régularité des bus pour le bien-être et le confort des utilisateurs me donne beaucoup de satisfaction.
Comment vois-tu l'avenir?
Il reste dans le secteur du bus, c'est ma passion, vous l'aurez compris ! Je suis contractuel et mon travail n'est pas achevé, la tâche est grande. Île-de-France Mobilités n'a pas fini de changer. Encore beaucoup de choses se préparent et se profilent. J'aime l'idée de travailler pour le bien du service public, travailler pour que les voyageurs aient une bonne offre de transport. J'aime aussi transmettre mon savoir à mes aux collègues, faire profiter de mon expérience. C'est un enrichissement mutuel.