- Sur le réseau RATP, ce sont plus de 5 300 agents qui sont présents dans les stations et gares du réseau, mobilisables directement pour alerter le Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), composé de 1 000 agents, dont une centaine d’équipes est déployée sur le réseau chaque jour. Le département de la sécurité RATP déploie également des équipes de sûreté en civil qui ont, parmi leurs missions, la lutte contre les violences faites aux femmes.
- Sur le réseau SNCF, en Île-de-France, 5 000 agents sont présents en gare et dans les trains. 740 agents de la sûreté (SUGE) sillonnent également l’Île-de-France, et 172 médiateurs travaillent sur les lignes afin de lutter contre les incivilités.
Des moyens humains supplémentaires pour la RATP et la SNCF
Dans le cadre de ses contrats signés en 2016 avec la RATP et la SNCF, les effectifs sur le terrain seront augmentés de 490 personnes : 290 agents pour la SNCF (SUGE, médiateurs et agents commerciaux) et 200 agents pour la RATP (GPSR et équipes mobiles d’accompagnement des bus après minuit).
De plus, les brigades de cyno-détection se déploient. Elles sont 50, en 2022. Ces équipes participent à l’augmentation globale des services de sécurité et libèrent une partie d’entre eux de la vérification des bagages oubliés dans les rames pour se consacrer à leurs autres missions. Ces équipes permettent de réduire les délais d’intervention suite aux alertes aux colis abandonnés, la « levée de doute » peut se faire ainsi en une quinzaine de minutes au lieu d’une heure. Sur le réseau SNCF, on compte une hausse de 122 % de sacs oubliés, soit plus de 150 interventions par an depuis 2014.
Des personnels formés pour la prise en charge des victimes de harcèlement
Depuis 2016, tous les agents RATP en contact avec les voyageurs reçoivent une formation dédiée à la prise en charge des victimes de harcèlement dans le cadre de leur formation initiale. Ce module spécifique a été élaboré en partenariat avec la Miprof (Mission interministérielle de protection des femmes contre les violences et de lutte contre la traite des êtres humains). Pendant cette formation » les agents RATP sont formés à l’accueil et à la prise en charge des victimes de violences et de harcèlements sexuels, à la connaissance du cadre légal et des moyens de lutte et d’alerte à disposition dans les transports publics.
SNCF Transilien a engagé en 2017, la formation de ses agents SUGE par un module spécifique sur le harcèlement sexuel dans ses emprises. Une formation élaborée avec la Miprof afin d’être au plus près du vécu des victimes. Les 740 agents de sécurité y ont appris auprès de professionnels à repérer les comportements déviants lors de leurs tournées, ils y ont appris à prendre en charge, écouter, reconnaître le statut de victime et à les orienter vers la police. En 2018, ce sont les agents de gare qui bénéficieront de cette même formation.
Une présence humaine renforcée sur les réseaux de bus de Grande-Couronne
Île-de-France Mobilités finance également environ 520 agents de médiation pour 70 réseaux, dont 520 supplémentaires depuis 2016. Ces médiateurs assurent une présence rassurante, leur travail est apprécié tant par les opérateurs que par les voyageurs. Cependant, ils ne sont pas formés, ni équipés, pour faire des patrouilles dissuasives (ilotage) ou accompagner les contrôleurs, car ces situations peuvent être sources de conflits. Contrairement à la RATP et à la SNCF, les entreprises de bus de Grande-Couronne ne disposaient pas de personnel dévolu à ces tâches.
Île-de-France Mobilités a donc décidé d’accorder plus de moyens aux opérateurs pour renforcer la sécurité dans les bus de Grande-Couronne, avec 200 agents spécifiquement dédiés à la sûreté (en cours de recrutement), pour un budget estimé à 10 millions d’euros sur quatre ans. Les premiers d’entre eux ont pris leurs fonctions à la rentrée 2017. Ils pourront effectuer des rondes dissuasives et intervenir en cas d’incivilités.
Environ 130 millions d’euros sont versés chaque année par Île-de-France Mobilités aux opérateurs pour assurer une présence humaine : SUGE, GPSR, médiateurs SNCF, Optile et bus de nuit RATP.
Ces personnels concourent à la sûreté de nos usagers (1er janvier 2022)
- Agents GPSR (RATP) 945 (agents sur le terrain) 1350 (Terrain + Etat major)
- 835 agents SUGE (SNCF)
- 50 équipes de cyno-détection
- + 200 agents de sûreté en grande couronne
- 18 agents dans les pôles Noctilien et 100 agents en équipes mobiles d’accompagnement des bus après minuit (RATP)
- 176 médiateurs SNCF
- + 500 médiateurs Optile
- Sécurité privée à la RATP (+100) et à la SNCF (1000)
- 1000 patrouilles/an de réservistes de la gendarmerie sur le réseau de Grande Couronne
- 1000 patrouilles/an réservistes de la gendarmerie sur le réseau TN
- 1 120 agents de la Sous-Direction régionale de la police des transports (SDRPT)Enfin, Valérie Pécresse a proposé au ministère de l’Intérieur la gratuité des transports en commun pour les policiers afin de renforcer leur présence dans les transports en commun.
Bornes d’appel, personnels en gare et station, numéro d'alerte « 3117 » ou SMS « 31177 », application « alerte 3117 », de multiples moyens de ne pas rester impassible !
Afin de lutter activement contre le harcèlement sexuel dans les transports, la Région Île-de-France, Île-de-France Mobilités, SNCF et la RATP s’engagent pour sensibiliser tous les voyageurs et rappeler aux victimes et témoins que des solutions concrètes existent pour donner l’alerte.