Câble

Nouvelle ligneCréteil > Villeneuve-Saint-Georges

Eviter, réduire

Une mesure d’évitement emblématique
La zone de survol du Câble C1, située au-dessus de la coulée verte La Végétale et du parc Saint-Martin, a été rehaussée afin de préserver le plus grand nombre d’arbres possible. Cette mesure a pu être réalisée grâce à une étroite collaboration entre le SMER (Syndicat Mixte d’Étude et de Réalisation, maître d’ouvrage de la coulée verte), Île-de-France Mobilités et le Groupement d’entreprises chargé de la construction du câble.

Aménagement de bassins naturels - © Île-de-France Mobilités

Aménagement de bassins naturels

Les principales mesures de réduction mises en œuvre sur le Câble C1
Pour l'essentiel, les station du Câble C1 se caractérisent par une conception de Haute Qualité Environnementale :
• une conception architecturale fondée sur la simplicité, avec une utilisation de matériaux sobres, la végétalisation des toitures et une emprise limitée au sol ;
• une exploitation axée sur la réduction des besoins énergétiques et le recours aux énergies renouvelables.
Afin d’atteindre un objectif de sobriété énergétique, plusieurs choix significatifs ont été faits : des matériaux durables et bas carbone, une isolation thermique performante, un chauffage limité aux locaux d’exploitation par pompe à chaleur, un éclairage naturel et LED, une installation photovoltaïque à la station Limeil-Brévannes… ;
• des aménagements paysagers qualitatifs, dans l’esprit de la coulée verte, La Végétale ;
• une gestion raisonnée des eaux de ruissellement et de l’ensemble des espaces verts.

Transplantation d'arbres - © Île-de-France Moilités

Transplantation d'arbres

Des transplantations et des plantations en nombre, tout au long de la ligne
•300 jeunes arbres et végétaux ont été transplantés au sein de la coulée verte, à proximité du chantier ;
•Plus de 500 arbres ont été plantés tout au long de la ligne.
65 essences ont été choisies pour leur robustesse et leur faible consommation en eau : arbres de grande hauteur, arbustes, graminées et vivaces…
75 % d’entre elles sont endémiques et recommandées par le guide des plantes natives du Bassin parisien. La croissance des arbres transplantés ou plantés évoluera en fonction des espèces et des conditions météorologiques. Leur enracinement et leur croissance seront attentivement observés durant les premières années.

© Île-de-France Mobilités

Une gestion de l’eau raisonnée

Afin de favoriser l’infiltration de l’eau pluviale aux abords des stations, des ouvrages d’infiltration ou de rétention des eaux seront créés. Il s’agira principalement de bassins à ciel ouvert, de noues ou de fossés. L’évacuation des eaux pluviales s’effectue par écoulement naturel du point de collecte vers un exutoire et par infiltration directe dans le sol s’il est perméable.

Les noues et les fossés font partie des aménagements linéaires qui permettent une gestion intégrée de l’eau en milieu urbain. Ce sont des dépressions longitudinales, de pentes variables, qui collectent et régulent les eaux de pluie et de ruissellement, en ralentissant leur écoulement vers un exutoire (réseau d’assainissement, par exemple). La différence entre fossé et noue repose principalement sur leur morphologie. Un fossé est linéaire, assez profond et ses rives sont abruptes C’est un ouvrage qui, par sa nature, peut rester en eau. Il n’est donc pas drainé.
La noue peut être apparentée à un fossé large peu profond et dont les rives sont en pente douce.
Des bassins d’infiltrations seront aménagés au niveau des zones d’envol du téléphérique. En effet, dans le cadre de réalisation d’un système téléporté, il est nécessaire de respecter certaines distances de sécurité minimales entre le terrain naturel et le bas des cabines. Ainsi, en sortie de station, des zones d’envol ont été conçues, nécessitant un décaissé important par rapport au niveau des quais des stations. Ces zones seront densément végétalisées et serviront de de bassins d’infiltration dans lesquels les eaux des toitures des stations et des parvis attenants sont déversées.

Sarriette acinos © Île-de-France Mobilités

Sarriette acinos

Les toitures végétalisées : des revêtements écologiques et esthétiques
Les toitures des 5 stations du Câble C1, soit environ 2 000m2, ainsi que la toiture de l’un des garages de la ligne seront végétalisées.        

Ce choix a été fait dès la conception du projet dans le but de favoriser l’insertion paysagère des bâtiments, d’une part, et pour s’inscrire dans la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) qui guide la réalisation du téléphérique, d’autre part. La végétalisation des toitures comporte de nombreux avantages.
En termes écologiques :
- contribuer à diminuer les surfaces urbaines imperméabilisées ;
- améliorer la qualité de l’air en contrant la pollution urbaine par la réduction du taux de CO et de CO2 émis ;
- développer des espaces de biodiversité ;
- retenir les eaux pluviales.

En termes économiques :
- renforcement de l’isolation acoustique et thermique des bâtiments ;
- protection de l’étanchéité des toitures ;
- entretien limité des surfaces.

Marjolaine sauvage -  © Île-de-France Mobilités

Marjolaine sauvage

Après la pose d’un système de drainage recouvert d’une terre appropriée (substrat) sur les toits, des rouleaux végétalisés prêts à croître sont déployés sur les surfaces. Ils sont composés de diverses plantes rustiques et résistantes : 13 variétés de sedum, des géraniums sanguins, de la sarriette acinos et de la marjolaine sauvage.
Les rouleaux sont arrosés régulièrement les premières semaines afin de favoriser la reprise, puis seul un entretien annuel est requis. Ces plantes ont l’avantage de se contenter des eaux pluviales.
En résumé, les toitures végétalisées de vos stations contribueront à la qualité visuelle et environnementale du 1er téléphérique urbain d’Île-de-France.

Réemploi des terres de la station Villa Nova - © Île-de-France Mobilités

Réemploi des terres de la station Villa Nova

Le réemploi des terres végétales : l’exemple de Villa Nova
La station Villa Nova à Villeneuve-Saint-Georges s’inscrit entre la ville et les champs, puisqu’elle est construite pour partie sur la parcelle agricole qui la longe. Les quelques 700 m3 de terres végétales qui ont été extraites pour réaliser les travaux ont été conservées et stockées sur l’emprise même de la station.

La terre végétale constitue la couche supérieure des sols. D’une épaisseur de 15 à 40 cm et en général de couleur brune, elle a des propriétés qualitatives importantes pour la biodiversité et la culture : elle est biologiquement active, riche en minéraux et matière organique.

Réemploi des terres de la station Villa Nova - © Île-de-France Mobilités

Réemploi des terres de la station Villa Nova

Cette terre propice aux plantations sera réemployée lors des aménagements paysagers prévus aux abords de la station. Cette organisation s’inscrit totalement dans la démarche vertueuse du projet : réemploi de matériaux sur site et limitation des émissions de CO et de CO2 liées aux transports. Ce réemploi sera dupliqué sur d’autres emprises dans la mesure du possible. Ce qui caractérise le projet de Câble C1, c’est précisément la volonté de ne rien laisser au hasard et d’inclure dès sa conception, toutes les dispositions utiles pour répondre aux critères de Haute Qualité Environnementale pour laquelle il a été certifié.

Réemploi des terres de la station Villa Nova - © Île-de-France Mobilités

Réemploi des terres de la station Villa Nova

D’autres mesures de réduction ont été mises en place et certaines seront maintenues au-delà de la mise en service du téléphérique :

•La mise en place de dispositifs colorés sur les câbles afin d’éviter la collision avec les oiseaux.

•Des barrières à amphibiens installées autour des emprises chantier.

•Un éclairage orienté vers le bas dont les températures sont compatibles avec le rythme de vie des chauve-souris.