Née le 14 juillet 1967, Valérie Pécresse commence sa carrière en tant qu’auditrice au Conseil d'État, commissaire du Gouvernement, spécialisée en droit de l’Internet, droit des personnes handicapées et en responsabilité hospitalière. Au lendemain de la dissolution de 1995, elle s’engage auprès de Jacques Chirac et rejoint son cabinet à l’Élysée en tant que conseillère technique chargée des études, de la prospective et des technologies de l'information. Elle participe également à la création de l’UMP en 2002 aux côtés de Jérôme Monod et d’Alain Juppé.
À l’Assemblée nationale, où elle est élue députée des Yvelines pour la première fois en 2002, Valérie Pécresse se spécialise dans les sujets relatifs à la famille, à l’éducation et à la recherche. Elle s’investit également dans le fonctionnement de l’UMP en tant que secrétaire générale adjointe chargée des études de 2002 à 2004, puis en tant que porte-parole du parti entre 2004 et 2007. Au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007, Valérie Pécresse se voit confier le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin de mener à bien l’une des plus importantes réformes du quinquennat : l’autonomie des universités et la réforme de la recherche. Le 30 juin 2011, Valérie Pécresse est nommée ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État, porte-parole du Gouvernement de François Fillon. À Bercy en 2011, elle assure la réduction historique du déficit et des dépenses publiques. Elle fait également voter la TVA anti-délocalisation qui permet une baisse des charges sur le travail, clé de la compétitivité emploi. Elle sera réélue députée de sa circonscription en 2007 et 2012.
Élue pour la première fois au Conseil régional d’Île-de-France en 2004, elle en prend la présidence en décembre 2015, ainsi que la présidence d’Île-de-France Mobilités.